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Erreur n°1 – ne pas définir clairement ses objectifs.

 

Vous aimez les platitudes du genre : « Qui veut atteindre son objectif doit avant toute chose le déterminer » ?

 

N’empêche que lorsqu’on se pose la question dans son projet de maîtriser une langue, on n’est jamais très précis : « J’aimerais pouvoir me débrouiller sans plus transpirer toute l’eau de mon corps », ou « il faudrait que j’arrive à me faire comprendre sans l’usage de mes pieds et mes mains », ou encore « moi, c’est bilingue que je dois être maintenant ».

 

Quand on a dit ça, on n’a pour ainsi dire rien dit. Pas étonnant alors de se voir progressivement rechigner face à ses bonnes résolutions (on est en plein dedans, en ce mois de janvier !).

Mais alors, comment faire ? Procédons dans l’ordre : des 4 compétences linguistiques que l’on distingue, laquelle ou lesquelles vous seront indispensables ? Expression écrite ou orale, compréhension écrite ou orale ?

 

Deuxio : quel niveau d’aisance voudriez-vous atteindre dans chacune d’entre elles ? Là, on approche de notre objectif ... qui est de bien définir notre objectif justement. Bien. Passons désormais à l’objectif suprême : le Graal, cernable en complétant la formule magique : « je serai très satisfait.e de mes progrès quand je serai capable de ... ».

 

L’objectif ultime peut être impressionnant, parfois à peine avouable. Peu importe car il doit faire l’objet d’un séquencement. Vous avez cette vision du happy end du film de votre nouvelle vie, une vie palpitante, toute en V.O. sans sous-titrage, bien. Mais qui dit film, dit séquences de film. Ou étapes intermédiaires. Et ça, souvent, très souvent, on oublie de les définir : combien d’étapes me faudra-t-il pour atteindre mon but ultime. Et quelles seront ces étapes ? Cette réflexion est d’ordre individuel. Elle consiste à définir ses priorités, lesquelles ne relève que de soi.

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